En seulement 4 mois, les particuliers français ont déjà essuyé une perte de 9 millions d’euros sur des arnaques aux crypto-monnaies selon un rapport rendu public par l’AMF. Cela n’inclut pas d’éventuelles pertes plus « légales » liées à la variation des cours des différentes devises virtuelles.
L’AMF demande de la vigilance
L’AMF est le gendarme financier français. Son objectif est de protéger les épargnants français dans leurs investissements, quels qu’ils soient. Ces dernières années, cette autorité a beaucoup lutté pour réduire le nombre d’arnaques dans tout ce qui concerne le trading, les diamants ou encore les pierres rares. Aujourd’hui, c’est bel et bien aux crypto-monnaies qu’elle doit s’attaquer.
En effet, sur les 4000 plaintes enregistrées à l’AMF pendant les mois de janvier, février, mars et avril 2018, ce sont 750 d’entre elles qui ont concerné des arnaques sur les crypto-monnaies. L’AMF a d’ailleurs dressé une liste de toutes les arnaques sur les cryptos qui existent actuellement. Chaque jour, de nouvelles escroqueries apparaissent, il faut donc être vigilant dès lors que l’on est contacté.
Obtenir des cryptos de manière sécurisée
Si les crypto-monnaies sont aujourd’hui très populaires, il existe bien des moyens sécurisés pour obtenir de l’exposition à l’essor de ces devises. Certaines plateformes sont régulées par des autorités européennes, ce qui donne davantage de sécurité aux épargnants. Au delà de la volatilité des cours (qui ne garantissent donc en rien le capital), il faut donc faire très attention de là où l’on achète ses devises virtuelles pour ne pas prendre de risque de ce point de vue là.
Pour autant, l’AMF n’aime pas l’appellation « monnaie virtuelle », et préfère le concept de « crypto-actif ». En effet, le gendarme des marchés financiers ne considère pas le Bitcoin (et autres devises virtuelles) comme des monnaies à proprement parler. Il préfère donc utiliser le concept d’actif pour ne pas tromper l’utilisateur.
Ces derniers mois, on a vu un peu partout dans le monde un cadre légal apparaître pour le développement des devises électroniques. Si la France travaillerait actuellement sur un projet de légalisation des ICO, le Conseil d’Etat a d’ores et déjà réduit la taxation sur les profits tirés des crypto-monnaies. D’autres pays à travers le monde, comme le Japon, ont déjà reconnu les devises virtuelles comme des devises à part entière.
Source : https://meilleur-matelas.info/